Pour beaucoup, franchir la porte du centre social c’est l’occasion d’entrevoir de nouveaux projets, d’y faire de nouvelles rencontres. C’est aussi l’occasion d’y rentrer lorsque l’on est en manque de repères, ou qu’on arrive sur un territoire nouveau.

Pour de nombreuses personnes primo-arrivantes, le centre social, par l’intermédiaire des ateliers sociolinguistiques, c’est une porte d’accès vers le début de quelque chose, souvent un recommencement, dans un nouveau pays, avec une langue et des codes à intégrer.

Début septembre, 2 demi journées d’inscription ont été consacrées à accueillir individuellement une centaine d’élèves. L’occasion de faire connaissance, de présenter le centre social et d’évaluer le niveau de français, en vue d’intégrer la bonne « classe ».

Pour dispenser ces ateliers, le centre social peut compter sur l’enthousiasme et l’engagement de 8 formateurs bénévoles, qui animent 16 heures de formation hebdomadaire, pour 3 niveaux différents (Alphabétisation, A1/A2 et B1) , auxquels s’ajoutent un atelier de conversation et un autre spécifique pour le passage du DELF.

Parallèlement des ateliers numériques et un projet artistique sur l’année viennent renforcer l’offre d’apprentissage traditionnel.

Mais le centre social c’est aussi et avant tout, un espace de rencontres, de convivialité et d’ouverture. Par des projets annexes tels que l’accès au sport ou aux sorties, c’est une fenêtre propice à l’éclosion de nouvelles perspectives.

*Pour rappel, on appelle ateliers sociolinguistiques des formations de proximité qui visent à rendre les apprenants autonomes dans les “espaces sociaux”, différents lieux ou institutions de la vie courante.